Agissez: mesures urgentes contre l’épidémie de peste
Je soutiens Eau de Coco
Décembre 2017 – janvier 2018
Les campagnes
Vers la fin de l’épidémie:
Cette année, la peste a touché Madagascar plus tôt que d’habitude et s’est rapidement étendue. En s’étendant au-delà des zones normalement touchées, l’inquiétude grandit parmi la population de l’île ainsi que dans les territoires et les pays voisins.
Entre les mois d’août et novembre 2017, plus de 2 400 cas suspects, probables ou confirmés de peste ont été signalés, dont plus de 200 se sont avérés mortels. Cette épidémie est d’une gravité sans précédent et la saison de la peste peut encore durer 5 mois (Source BNGRC Madagascar).
Il faut souligner que la peste est endémique à Madagascar, il y a 400 cas par an, notamment de la forme bubonique (transmise par des piqûres de puces infectées par des rats). Contrairement aux épidémies précédentes, cette année, les grandes zones urbaines sont également touchées, de sorte que le risque de transmission est élevé. Le nombre de cas identifiés jusqu’à présent est beaucoup plus élevé que ce à quoi on s’attend normalement à cette période de l’année. Cette année, les cas de peste pneumonique (transmis entre personnes) sont majoritaires par rapport aux cas de peste bubonique.
À la mi-novembre 2017, l’épidémie de peste qui a touché presque tout le pays (54 districts touchés sur 112 à Madagascar) est en train de se résorber et même de reculer. C’est une bonne nouvelle pour la population de Madagascar. Dans certains districts, la surveillance est maintenue.
Objectifs
La mobilisation de notre association s’est concrétisée par un plan de mesures d’urgence mis en place depuis fin octobre et dès l’arrivée des premiers cas dans les zones d’intervention d’Eau de Coco. Ces mesures sont divisées en trois points:
- Aider les bénéficiaires et les écoles dans nos zones d’intervention:
- Prévenir et informer
- Impression et diffusion d’affiches et de brochures d’information du ministère de la Santé publique de Madagascar sur la peste et sa propagation dans des endroits très fréquentés par le public
- Informer les responsables et les jeunes sur les actions visant à réduire la propagation de la peste
- Réduire le risque
- Dératisation et élimination des puces toutes les deux semaines sur tous les sites avec afflux de mineurs,
- Limitation de l’accès aux enfants dans les zones à risque de contamination (arrêts de bus, marchés, etc.)
- Aider les structures de santé:
- Pour satisfaire les besoins sanitaires et matériels.
Plusieurs dizaines d’actions préventives et informatives ont été menées sur le terrain et plusieurs actions de dératisation et de traitement des puces ont été mises en œuvre dans des établissements d’enseignement ou d’autres centres accueillant un afflux de mineurs.
Et maintenant ?
Allons-nous attendre la prochaine épidémie alors qu’il est possible d’agir dès maintenant?
Bien que les antibiotiques et le traitement symptomatique soient efficaces si le diagnostic est précoce, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre la prochaine épidémie.
La peste est avant tout une maladie de la pauvreté. La malnutrition et la pauvreté dans les zones urbaines et rurales sont des facteurs qui aggravent la propagation de l’épidémie de peste à Madagascar.
Il est important d’intensifier nos efforts avec la population du sud de Madagascar (la région la plus pauvre de Madagascar)
Mener des actions énergiques pour lutter contre la malnutrition chez les enfants et les femmes, notamment par le biais du CENUT (Centre d’éducation nutritionnelle) ou des cantines scolaires.
Avec 20 € par mois, nous pouvons nourrir 5 enfants par jour.
Il faut renforcer les mesures de protection par une éducation à l’hygiène et sensibiliser la population à certaines maladies. Il est nécessaire d’accompagner les personnes les plus défavorisées vers des structures de santé,
Avec 15 euros par mois, nous pouvons sensibiliser à l’hygiène et au traitement de centaines de personnes.
Il est important de garantir une éducation de qualité aux jeunes qui seront les futurs adultes de leur communauté et seront capables de créer de réels changements dans leurs comportements
Avec 10 € par mois, nous pouvons scolariser 12 enfants chaque jour.
Comment soutenir notre campagne d’urgence:
Les actions fortes d’Eau de Coco
Eau de Coco a reconnu la gravité de l’épidémie depuis septembre avec les premières données fournies par le ministère de la Santé publique de Madagascar. Le programme Bel Avenir a été coordonné rapidement avec les autorités sanitaires des deux régions dans lesquelles nous intervenons (région d’Atsimo Andrefana et Alto Mastiatra) pour participer activement à la gestion de la peste au niveau régional.
Avec votre soutien, nous pourrons lancer ces mesures urgentes dans le plus grand nombre d’écoles et d’hôpitaux du sud de Madagascar.
Ils en parlent:
- L’OMS craint une épidémie de peste pneumonique due à une épidémie à Madagascar, l’OMS, le 03 octobre 2017
-
Épidémie de peste à Madagascar: le bilan s’alourdit, Le Figaro, le 5 octobre 2017.
- Eau de Coco élabore un plan d’action pour lutter contre l’épidémie de peste à Madagascar, Hora Punta, 16 Octobre 2017
- Eau de Coco élabore un plan d’action pour lutter contre l’épidémie de peste à Madagascar, Enpozuelo.es, 18 octobre 2017
- 74 morts dus à l’épidémie de peste à Madagascar, Europe 1, 17 octobre 2017
- Épidémie de peste à Madagascar: 94 morts sur plus de 1150 cas, selon l’OMS, ONU info, 20 octobre 2017
- Madagascar: 124 morts de la peste, Le Figaro, le 24 octobre 2017
- L’école face à l’épidémie de peste: victime et solution, l’Express de Madagascar, le 24 octobre 2017.
- L’épidémie de peste à Madagascar recule mais la riposte doit continuer, l’OMS, le 27 novembre 2017
Les événements de nos campagnes
Les informations sur nos campagnes
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